109 Palestiniens et 7 Israéliens tués lors du cinquième jour de combat entre Israël et le Hamas

Au moins 109 Palestiniens et sept personnes ont été tués en Israël depuis le début des combats entre l'armée israélienne et le Hamas, lundi 10 mai.


Au cours d'une semaine qui a vu les pires violences intercommunautaires en Israël depuis le début de la deuxième Intifada en 2000, Israël a commencé à masser des troupes terrestres à sa frontière avec Gaza le jeudi 13 mai, lançant des attaques aériennes et terrestres tandis que le Hamas continuait à tirer des roquettes sur Israël.

Ces attaques interviennent quelques jours après l'escalade de la violence à Jérusalem, qui a fait des centaines de blessés parmi les Palestiniens et plusieurs policiers israéliens lors de manifestations contre l'expulsion prévue de six familles palestiniennes pour faire place à des colons juifs.

Le Hamas a menacé Israël de ne pas expulser les familles palestiniennes et a tiré lundi des milliers de roquettes sur Israël, mais des milliers d'entre elles ont été interceptées par le puissant système de défense antimissile israélien. Israël a réagi en attaquant une réunion de hauts responsables militaires du Hamas mercredi à Gaza et en tuant le commandant de la brigade de la ville de Gaza et les responsables de la branche cybernétique et du département de recherche et de développement des armes du Hamas, ainsi qu'au moins trois autres hauts responsables.

Jeudi soir, les forces de défense israéliennes ont annoncé que les troupes terrestres israéliennes avaient rejoint le combat près de la bande de Gaza.

 Des chars et de l'artillerie ont été déployés pour la première fois jeudi, mais selon les FDI, aucune troupe terrestre n'a pénétré dans la bande de Gaza.

Dans l'éventualité d'une guerre totale, Israël a appelé 9 000 réservistes et massé au moins trois brigades à la frontière avec Gaza, qui est contrôlée par le Hamas.

L'administration Biden a annoncé qu'elle enverrait un fonctionnaire du département d'État pour contribuer aux efforts de désescalade, tandis que l'ONU, la Russie et l'Égypte ont également au maintien de la paix.

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