Descente de la vessie: Mesdames, voici 5 habitudes de prévention à adopter

La descente de la vessie est complication gynécologique fréquente qui peut devenir véritablement invalidante au quotidien. Pour autant, il est possible d’atténuer les effets ou d’éliminer les probabilités d’apparition de la cystocèle (autre appellation de la maladie) avec ces éléments de prévention.

Définie par nos confrères de Passeport Santé, la descente d’organes aussi appelée prolapsus génital correspond à un ou plusieurs organes tels que l’utérus, le rectum ou la vessie qui s’affaissent par le biais du vagin. La descente de la vessie est la forme la plus connue de ces complications. Quand c’est le cas, c’est le plancher pelvien ou le périnée, qui sont soutenus par des muscles qui deviennent moins enracinés sur les os du pelvis. Résultat : la position initiale de la vessie a tendance à aller vers le bas en raison d’une plus basse solidité des ligaments qui ont pour rôle de maintenir cet organe. Le prolapsus génital peut être ponctuel ou devenir chronique.

Quels sont les facteurs qui peuvent provoquer un relâchement de la vessie ?

Plusieurs éléments peuvent déclencher cet affaissement de la vessie qui n’est pas naturel et peut être invalidant. Cela peut être causé par un accouchement par voie basse ou des grossesses répétées qui impactent la solidité des muscles et des ligaments. D’autres facteurs peuvent être à l’origine de la cystocèle en raison d’une pression exercée sur le ventre. Parmi les habitudes, le tabagisme chronique, une habitude qui peut fortement endommager les poumons, ou les métiers où l’on porte des poids. D’autres pathologies peuvent conditionner la descente de la vessie telles que l’obésité, l’asthme, la constipation. Cette complication gynécologique peut également être issue d’une intervention chirurgicale comme l’ablation de l’utérus.


Comment se manifeste une descente de la vessie ?

Si la cystocèle n’est pas douloureuse, elle peut se caractériser par des manifestations physiques tels qu’une sensation de pression dans le vagin, des difficultés à uriner, une gêne pendant les rapports sexuels ou des irritations vaginales. En présence d’un ou plusieurs de ces symptômes, il est recommandé de consulter un gynécologue. Parfois, cette complication peut également se traduire par une incontinence urinaire mais cette dernière n’est pas toujours liée à une descente de la vessie.


 Comment traite-t-on cette complication ?

Alors qu’une descente de vessie peut survenir à tout âge, ce paramètre est fondamental pour les soins adoptés par les spécialistes. Ces derniers prennent également en compte des critères tels que les symptômes ou la qualité de vie. Lorsque cette complication est modérée, les médecins ont tendance à recourir à des traitements tels que des séances de rééducation par kinésithérapie ou à recommander le port de pessaires, des petites prothèses pour soutenir la vessie. Ces dernières demandent un suivi mais sont généralement bien tolérées et atténuent les symptômes. Lorsque ce prolapsus est plus sévère, une coeliochirurgie, un traitement chirurgical est parfois requis qui se pratique par voie vaginale (voie basse) ou encore par voie abdominale (voie haute). Pour les femmes sexuellement actives, cette intervention se fait par la voie abdominale. Il faudra ensuite observer une période de convalescence qui peut durer jusqu’à huit semaines et plusieurs recommandations sont données par les chirurgiens. Il faudra pendant ces jours post-opératoires arrêter les relations sexuelles, les efforts physiques importants et la levée de poids. Malgré cette intervention, la probabilité de récidive n’est pas exclue.


Quelles sont les 5 habitudes de prévention de la descente de la vessie ?

Pour prévenir cette complication gynécologique ou atténuer ces symptômes, il existe des gestes au quotidien à adopter. Après un accouchement, il est nécessaire de faire une rééducation du périnée pour raffermir le plancher pelvien. Ces séances permettent, grâce à des exercices, de soutenir la vessie et d’autres organes. D’autres habitudes aident à réduire le risque de ce prolapsus :


Le traitement de la constipation chronique : Cela passe par la consommation d’aliments riches en fibres et une hydratation suffisante ;

Surveiller son poids : le surpoids ou l’obésité peut être un terrain fertile pour la descente d’organes. Pour lutter contre la surcharge pondérale, 6 habitudes sont à adopter;

L’arrêt du tabagisme : La toux chronique qui en résulte peut favoriser les prolapsus ;

La musculation du dos, des abdominaux et des fessiers ;

Eviter les sports à saut.

Consulter un gynécologue en période de ménopause, un phénomène naturel caractérisé par 9 symptômes,  est également une initiative qui permet de prévenir la descente de la vessie en raison de la chute du taux d’œstrogènes pouvant entraîner cette complication.


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